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MONSIEUR PAUL
Compagnie Intersignes
Equipe
  • Une pièce de Philippe Bulinge
  • Mise en scène : Maude et Philippe Bulinge
  • Musique : Serge Folie
  • Avec : Damien Gouy, Charlotte Michelin, Vincent Arnaud, Loïc Risser, Maude Bulinge et Éric Werly à la trompette
Tout le monde pense connaître Paul Bocuse… mais qui le connaît vraiment ?
Equipe
  • Une pièce de Philippe Bulinge
  • Mise en scène : Maude et Philippe Bulinge
  • Musique : Serge Folie
  • Avec : Damien Gouy, Charlotte Michelin, Vincent Arnaud, Loïc Risser, Maude Bulinge et Éric Werly à la trompette
Résumé
Durée : 1h40 ( RESERVATION : 06 15 16 79 16 )

Vogues ! Fêtes foraines, foires ! Cirques ! Paul Bocuse aime le bruit, la musique bruyante ! Celle qui le ramène toujours dans son enfance et son adolescence, comme un paradis perdu.

Le rideau s’ouvre donc sur l’immense limonaire qui décore la salle principale de l’Abbaye de Collonges, orgue de barbarie capable de jouer 135 instruments différents et qui forme, dans la grande salle, un véritable mur de fond de scène... comme dans un théâtre antique.

Sauf que ce soir, Bocuse n’est pas là. Il n’est plus là. On l’attend.

Alors les statues du limonaire, personnages échappés d’une farce de commedia dell’arte et des tréteaux de la foire, Arlequin, Polichinelle, comme dans un conte pour enfants, prennent vie pour nous raconter l’existence de Monsieur Paul.

Une plongée jubilatoire dans l’intimité d’un être hors du commun, mais aussi un voyage ludique et poétique dans l’histoire de la gastronomie et du 20ème siècle.

Note d'intention

Paul Bocuse est l’héritier d’une longue tradition familiale commencée sans doute avant le 19ème siècle.

Mais si les superlatifs s’accumulent lorsque l’on parle de lui... « Cuisinier du siècle », « Pape de la Gastronomie »... et que son oeuvre et son action ont permis de faire sortir les cuisiniers de leur cuisine au point d’envahir sans cesse les plateaux de télévision, lorsqu’il entre en apprentissage à 14 ans en 1940, les conditions de travail des chefs sont désastreuses : toujours relégués dans la cave qui leur sert de cuisine, ils travaillent comme des forçats, avec acharnement, 15 heures par jour et dans une chaleur extrême. L’alcoolisme est quasi généralisé dans la profession. Les propriétaires de restaurant sont dans la lumière quand les cuisiniers restent toujours dans l’ombre.

Le père de Paul, Georges, n’échappe pas à cette condition. La saisonnalité et la petitesse de son affaire l’obligent à se mettre au service d’autres patrons aux basses saisons et Paul voit ainsi son père servir de larbin quand d’autres récoltent les fruits de son travail. à ces blessures gravées profondément chez Paul, s’ajoute l’impossibilité pour Georges, et par conséquent pour Paul, d’utiliser leur propre nom : en effet, le grand-père de Paul, Joseph, a dû vendre en 1924 le restaurant familial d’alors à un riche propriétaire russe et le nom Bocuse avec.

La guerre détériore encore la situation : Georges est mobilisé, Paul s’engage dans la France libre à 18 ans, est grièvement blessé quelques semaines plus tard et les Allemands, dans leur fuite, détruisent le Pont de Collonges et une partie de l’Hôtel du Pont...

à la Libération, Paul va alors apprendre auprès des plus grands : la Mère Brazier, Fernand Point, Gaston Richard... La première partie de son existence de cuisinier va consister à réparer les blessures familiales jusqu’à l’obtention des trois étoiles au guide Michelin et la récupération du nom Bocuse. C’est ce que nous allons vous raconter.

Mais nous allons aussi vous faire rencontrer le « bonhomme », l’homme Paul Bocuse, qui m’a profondément touché.

Je ne l’ai pas rencontré physiquement et c’est l’un de mes regrets. Mais les entretiens que j’ai pu avoir avec ses proches et mes lectures m’ont fait découvrir un Bocuse loin de ses habits de lumière : l’homme médiatique, que nombreux pensent « mégalo », est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Il réussit sans écraser personne. Il réussit, mais partage avec ses amis sa réussite. Pauvre dans sa jeunesse, il ne tombera jamais dans le luxe dans sa richesse. Et l’homme qui fait le tour du monde plusieurs fois par an, finit toujours par dormir dans la chambre où il est né, à Collonges, au bord de cette Saône qu’il chérit tant, et où il va mourir.

Date de tournée
Date Ville Théatre
20/01/2023 Irigny Le Sémaphore - Théâtre d'Irigny
27/01/2023 Chassieu Le Karavan-Théâtre de Chassieu
03/02/2023 Tassin-la-demi-Lune L'Atrium - Centre Culturel de Tassin
24/02/2023 Mions Espace culturel Jean Moulin
31/03/2023 Tarare Théâtre Municipal
18/11/2023 Meyzieu Espace Jean Poperen
01/12/2023 Saint Symphorien d’Ozon Espace Louise Labé
Date Ville Théatre
12/01/2024 Belleville-en-Beaujolais Théâtre de la Grenette
19/01/2024 Brignais Le Briscope
20/01/2024 Craponne Eole
04/02/2024 Sainte-Foy-les-Lyon L'Ellipse
12/04/2024 Lissieu Lissiaco
16/05/2024 Ecully Centre Culturel
Tarif

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